Quel est votre rôle actuel au sein de la FFHandisport ?
Marc Pillot : Je suis principalement présent quand il y a des besoins sur des événements en Île-de-France ! J’essaye de me rendre disponible au moindre besoin, que ce soit sur de la logistique, sur du transport ou sur des opérations particulières.
Il y a quelques années, il m’arrivait de faire des déplacements plus longs, d’emmener des personnes en stage à droite à gauche. On le fait moins ces temps-ci mais je prends toujours du plaisir à répondre présent quand il faut ! Dernièrement, j’étais à la Halle Carpentier pour les Championnats d’Europe de rugby fauteuil et je m’occupais de la logistique principalement.
Qu’est-ce qu’il vous apporte sur le plan personnel ?
M.P. : J’ai découvert le handisport en 1996 lors des Jeux d’Atlanta et voir toutes les personnes en situation de handicap pratiquer du sport m’a impressionné. Ça m’a fait un bien fou car avant, je ne me rendais pas vraiment compte de la volonté qu’une personne pouvait avoir dans son quotidien sportif.
Depuis que les médias se sont intéressés et ont montré les premières images d’handisport en direct, ça a grandement participé à mettre en avant les sportifs de haut-niveau et donc des handicaps de monsieur tout le monde. Cela a créé une émulation et donné envie aux gens de se lancer dans le handisport et c’est cette énorme évolution qui m’a aussi beaucoup plu et m’a poussé vers le bénévolat !
Comment êtes-vous entré dans le mouvement ?
M.P. : J’ai fait partie d’une association de volontaire et lors des Jeux de 96, on m’a proposé d’y participer en tant que bénévole ! Je m’occupais principalement du fret (préparation de la marchandise) au siège de la Fédération et j’aidais à la restauration. C’est à partir de là que mon aventure dans le mouvement a commencé !
Comment nourrir la motivation au quotidien ?
M.P. : La motivation est toujours là ! C’est un réel bonheur d’aider les personnes qui en ont besoin et étant en pré-retraite, j’ai plus de facilités à trouver du temps et à continuer cette belle aventure avec la fédération !
Avez-vous un métier à côté ?
M.P. : Je travaillais dans un établissement financier !
Avez-vous un événement passé à nous raconter ?
M.P. : Les Championnats d’Europe d’haltérophilie à Berck-sur-Mer, en mai 2018 ! C’était la première fois que je voyais une compétition d’haltérophilie handisport et j’ai été marqué par la diversité des niveaux et des handicaps.
Quelle est votre plus grande satisfaction ?
M.P. : La satisfaction d’avoir réussi à contribuer au confort du sportif ! Essayer de faire en sorte qu’il soit le plus à l’aise possible durant les compétitions et qu’il ne se soucie uniquement de la partie sportive et de sa performance. Leur apporter le plus de sérénité possible, c’est le cœur de notre quotidien !
Est-ce qu’une personne en particulier vous a marqué ?
M.P. : Lors d’un événement, j’ai eu l’occasion d’accompagner quelques joueurs de l’équipe de France de boccia et ils m’ont vraiment épaté par leur volonté.
Je pense aussi aux sportifs français comme David Smétanine, Joël Jeannot et Robert Citerne, des personnes qui m’ont beaucoup marquées humainement !
Une phrase pour convaincre quelqu’un de se lancer dans le mouvement ?
M.P. : Venez aider, il vous en restera quelque chose pour votre vie personnelle !
Rédaction : S. Grandol
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