Signalement de violence
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Ski Nordique

PARALYMPIQUE
DEAFLYMPICS

Capacités développées

  • Habileté motrice
  • Coordination (tir)
  • Fonctions cardio-respiratoires

Le ski nordique ou ski de fond offre des sensations de glisse et de plaisir de nature. Il permet notamment d’acquérir de nouvelles habilités motrices et cardio vasculaires. Le ski nordique handisport regroupe deux disciplines : le ski de fond et le biathlon. En skating ou en pas alternatif pour le pratiquant debout, le skieur assis, quant à lui, évoluera en “luge nordique”.

 

En images


Pratique

Les différents types de handicaps


Les disciplines sont ouvertes à tous les types de handicap :


  • Paraplégiques, tétraplégiques et assimilés : pratique en fauteuil ski
  • Amputés et assimilés
  • Malvoyants et non-voyants : accompagnés d’un guide
  • Paralysés cérébraux
  • Sourds : concernés par les Deaflympics


Handicaps physiques


Ski nordique


Ski debout


Concerne les personnes amputées, IMC et assimilées. La pratique et le matériel utilisé sont similaires à ce qui est utilisé par les personnes valides. L’appareillage des skieurs amputés d’un membre inférieur peut, toutefois, être spécifique à la pratique du ski nordique.


Ski assis : luge nordique


Concerne les personnes paraplégiques, tétraplégiques et assimilées. Adapté à la morphologie, le skieur est assis dans un siège monté sur deux skis. Il se déplace à la seule force de ses bras, à l’aide de deux bâtons.


 


Biathlon


Ski debout et ski assis


Concerne tous les types de handicaps physiques cités. Le skieur réalise un parcours, sur lequel sont installés plusieurs stands de tirs. À l’aide d’une carabine à air comprimé, il tire sur une cible mécanique distante de 10m.


À la différence des valides, les biathlètes handisport ne transportent pas leur arme sur les skis, celle-ci leur est mise à disposition lors de leur arrivée au pas de tir. Les tirs se font uniquement en position couchée.


Handicap visuel


Ski nordique


Les personnes handicapées visuelles sont guidées par un skieur qui les précède et qui leur fournit les informations nécessaires à la voix et le plus souvent avec un dispositif de radio-transmission ou d’amplification.


Biathlon


Les non et mal voyants utilisent une carabine équipée d’un système laser remplaçant la visée optique en visée sonore.


Handicap auditif


Les personnes atteintes d’une déficience auditive pratiquent avec du matériel traditionnel, sans appareillage auditif en compétition. Elles sont concernées par les épreuves de ski de fond et de biathlon.


Voir le tableau des Handicaps & possibilités de pratique

En compétition, le temps est compensé (recalculé par application de coefficients de pondération) en fonction du handicap. Trois classements s’opèrent : un pour les skieurs debout, un pour les skieurs déficients visuels et un pour les skieurs assis. Il n’y a pas de temps compensé pour les skieurs sourds, le temps réel est utilisé.


Les compétitions de ski nordique se déclinent en 3 épreuves principales avec des distances différentes en fonction du sexe, de la classe de handicap et du style (libre ou classique).


Ski de Fond : distance totale, nombre de boucles en fonction du parcours.


  • Courte : de 2,5 km (dame et fauteuil) à 5 km,
  • Moyenne : de 5 km (dames assises) à 10 km,
  • Longue : de 12 km à 20 km.


Il existe également des épreuves de sprint sur une distance très courte, de 800 à 1200 mètres, avec le principe d’un tableau à élimination directe ainsi que des épreuves en relais par équipes.


Biathlon :


  • Sprint : de 6 km (dames) à 7,5 km, 3 tours avec 2 passages au pas de tir,
  • Moyenne : de 10 km (dames) à 12,5 km, 5 tours, 4 passages au pas de tir,
  • Individuel : de 12,5 km (dames) à 15 km, 5 tours, 4 passages au pas de tir.


Les pénalités imposées par cible loupée sont d’une boucle supplémentaire de 150 mètres ou d’un rajout de 1 mn.


Handicaps physiques


Chaque catégorie de classification commencera par la lettre LW signifiant Locomotion Winter.


  • LW2 Déficience à un membre inférieur. Exemple : amputation au-dessus du genou (utilise une prothèse).
  • LW3 Déficience au niveau des deux membres inférieurs. Exemple : problème musculaire.
  • LW4 Déficience à un membre inférieur avec moins d’impact que les LW2. Exemple : amputation au-dessous du genou.
  • LW5/7 Déficience au niveau des deux membres supérieurs. Skieur sans bâton. Exemple : amputation, paralysie ou malformation congénitale.
  • LW6 Déficience au niveau d’un membre supérieur en-dessus du coude. Skieur avec un bâton. Exemple : amputation au-dessus du coude sans prothèse.
  • LW8 Déficience au niveau d’un membre supérieur au-dessous du coude. Skieur avec un bâton.
  • LW9 Déficience au niveau d’un membre inférieur et un membre supérieur. Problème musculaire ou autre.


Handicap assis


  • LW10 Pas de sensibilité des jambes, peu de sensibilité du tronc voire nulle. Paraplégie.
  • LW10.5 Pas de sensibilité des jambes mais possibilité de contrôle de l’équilibre au niveau du tronc.
  • LW11 Peu de sensibilité au niveau des jambes avec capacité de contrôle de l’équilibre par le tronc.
  • LW11.5 Sensibilité des jambes et contrôle quasi-total du tronc.
  • LW12 Sensibilité des jambes et contrôle total du tronc (possibilité de courir en LW2-4).


Handicap visuel


Chaque catégorie de classification commencera par la lettre B signifiant Blind que l’on traduit par non-voyant.


  • B1 Non-voyant ou vision très faible (impossible de reconnaitre la lettre E (15cm*15cm) à 25cm.
  • B2 Visibilité très faible (impossible de reconnaitre la lettre E (15cm*15cm) à 4m ou champ visuel inférieur à 10 degrés de diamètre.
  • B3 Champ visuel inférieur à 40 degrés de diamètre ou acuité visuelle très faible. Acuité visuelle maximum de 1/10e du meilleur œil après correction ou champ visuel de 20°.


Handicap auditif


Pour les personnes handicapées auditives, il existe quelques compétitions internationales qui ne sont pas gérées par l’IPC (Comité Paralympique International) mais par l’ICSD (Comité International des Sports des Sourds).


Un certificat médical et un audiogramme sont exigés pour attester du niveau de surdité du sportif (perte d’au moins 55 dB de la meilleure oreille sur 3 fréquences déterminées). L’utilisation d’appareillage auditif est interdite en compétition. Ces sportifs n’ont pas de temps compensé. Le temps réel est pris en compte pour le chronométrage.

Pour participer au circuit national, il faut obligatoirement être licencié compétition handisport et avoir obtenu une classification médicale. Les guides doivent aussi être licenciés compétition handisport.


Circuit national/Coupe de France


Circuit de 3 épreuves qui se déroulent de janvier à mars avec un classement final individuel et par équipe.


Certaines épreuves populaires de longue distance (transjurassienne, savoyarde, foulée blanche, …) sont intégrées au calendrier national.


Championnat de France


Le Championnat de France comporte 2 épreuves : le ski de fond et le biathlon. Le classement est constitué avec l’application des coefficients de pondération en fonction du handicap.


4 podiums : assis, debout, déficient visuel et déficient auditif.

Consulter le Calendrier

 

Des stages, compétitions ou journées de ski nordique loisirs, perfectionnement compétitions sont organisés par les clubs et les comités régionaux et départementaux.

 

  • Nécessité d’utiliser une luge nordique pour les skieurs assis. Constituée d’un siège réglable fixé sur deux skis de fond, elle permet de prendre les traces de ski de fond alternatif. Le skieur se propulse à l’aide de ses bras.
  • Lors des premières sorties, l’assistance d’une tierce personne valide est recommandée pour seconder dans les difficultés (descentes, devers). Pour optimiser la sécurité du pratiquant, la découverte du ski handisport doit être encadrée par des personnes compétentes (moniteurs fédéraux, diplômés d’Etat).



Achat de matériel : retrouvez tout le matériel de référence conseillé par la FFHandisport, dans notre guide matériel, disponible dans la médiathèque.