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Canoë-kayak

PARALYMPIQUE

Capacités développées

  • Équilibre assis
  • Coordination
  • Condition physique
  • Autonomie
  • Adaptation au milieu aquatique

Le bateau appelé « canoë-kayak » n’existe pas : le canoë ou le kayak sont en réalité deux disciplines distinctes. Leur différence est liée à la pagaie : le canoë se propulse à l’aide d’une pagaie simple et le kayak avec une double. Traditionnellement, le kayak se pratiquait assis et le canoë à genou (sur 1 ou 2 genoux). Le canoë-kayak est adapté à tout public grâce aux nombreux modes de pratique et d’embarcations. Cependant, il faut avoir au moins l’usage d’un bras pour propulser son embarcation.

En images

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Pratique

Le canoë-kayak est pratiqué en eaux calmes (lacs, rivières et fleuves), mer et eaux vives, sous certaines conditions, en loisir ou en compétition. Les embarcations utilisées en compétitions sont le kayak et la pirogue.

  • En eaux calmes sur des canaux, des lacs ou encore des rivières se résume à de magnifiques promenades.
  • En eaux vives la connaissance du milieu, la maîtrise de son embarcation et l’encadrement par des personnes diplômées sont indispensables.
  • En mer que ce soit seul ou accompagné d’un équipier, le kayak de mer combine le plaisir de réaliser une randonnée avec la découverte de ce milieu marin.
  • Quelques grands événements sont accessibles à tous, citons par exemple : la Traversée de Lyon, le Marathon de l’Ardèche, le Rallye de la Scarpe, le Marathon du Haut-Rhône, la Traversée de Palavas…

De nombreux Raids Multisports handisport proposent du kayak. Renseignements auprès de votre comité handisport.

Voir le tableau des Handicaps & possibilités de pratique

Pour la pratique des activités sportives mentionnées aux articles A.322-42 du code du Sport (canoë, kayak et disciplines associées), l’exploitant d’un établissement qui organise l’une de ces activités demande au pratiquant soit :

    • d’attester de sa capacité à savoir nager vingt-cinq mètres et à s’immerger. Lorsque le pratiquant n’a pas la capacité juridique, son représentant légal atteste de cette capacité ;
    • de présenter un certificat qui mentionne la réussite au test prévu à l’article A. 322-3-2 ;
    • de présenter un des certificats mentionnés à l’article A. 322-3-3. Lorsque le pratiquant ne peut fournir cette attestation ou l’un de ces certificats, il doit se soumettre au test prévu à l’article A. 322-3-2.

Pour les personnes ne pouvant pas fournir ces attestations ou certificats, la pratique du canoë-kayak et des disciplines associées (hors activités ACM et scolaires) est possible sous conditions :

  • Port d’un gilet de sauvetage à flottabilité renforcée, ceci dès la zone d’embarquement.
  • Un accompagnateur obligatoire pour 6 personnes maximum.(Article A 322-3-4 du Code du sport et annexe 8 « sécurité » du règlement intérieur de la FFCK)

Le kayak scolaire et les accueils collectifs de mineurs ont leur réglementation spécifique.

la FFCK reçoit la délégation du ministère des sports pour gérer la pratique compétitve appelée paracanoë. ainsi elle délivre les titres pour l’activité paracanoë, fixe les chemins de sélection, gère la classification et organise par la préparation des sportifs de l’équipe de France. La compétition internationale est possible en course en ligne dans les embarcations monoplaces en kayak (pagaie double) ou en pirogue (pagaie simple). Trois catégories existent : de KL1 à KL3 pour la pratique du kayak ou de VL1 à VL3 pour la pratique en kayak

Au niveau national : Les catégories nationales sont désignées par le signe « PN » (Paracanoë Niveau) complété du chiffre du niveau. Il est à noter que l’animation nationale dans une optique de développement du paracanoë, ouvre des nouvelles classes de handicaps (catégorie handicap sensoriel ou open) et des épreuves complémentaires (épreuves duo handivalide).

 

Plus d’informations sur le site Internet de la FFCK : https://www.ffck.org/paracanoe/presentation/

Pour connaitre sa classification, il faut participer à une classification qui se décomposera en deux temps : une classification médicale qui fixera des points au pratiquant en fonction d’une cotation des capacités fonctionnelles des membres et du tronc et une classification technique. Le paracanoë a intégré les Jeux paralympiques en 2016.  

Des expérimentations de compétitions internationales – En océan rafting (pratique de longue distance en mer existent depuis 2019. – Des épreuves de para-rafting sont désormais au programme des compétitions internationales de raft à 4. – Des compétitions internationales en pirogue organisées par l’IVF existent également. 

La commission sportive organise chaque année des stages de perfectionnement ou de loisir. Ceux-ci permettent aux stagiaires de progresser et de découvrir de nouvelles embarcations (bateaux de courses en ligne, mer, seul, en équipage, pagaie creuse), mais aussi d’autres milieux aquatiques (mer, eau vive, lac, fleuve).

 

Le nombre important de modèles de bateaux permet à chaque type de handicap de trouver un canoë ou un kayak adapté.

  • Le kayak de mer (Kmer) est largement répandu, notamment en biplace. Facile à diriger, stable et confortable, l’installation de calages ou d’une coque de maintien est aisée dans cette embarcation.
  • Le kayak “Sit on top” est un bon support de découverte en plan d’eau calme ou en piscine.
  • La pirogue est une embarcation agréable, facilement adaptable, qui apporte dès le départ des sensations de glisse et de vitesse.
  • En course en ligne, compétition, fitness ou loisir, les bateaux types Vital, CAPS, Nelo Viper, Zedtech TT ou équivalent peuvent être utilisés.
  • Les adaptations sont nombreuses : utilisation de coques, d’aides à la préhension, de stabilisateurs… L’ajout de mousses dans les embarcations est une technique largement utilisée.

La commission sportive teste, valide, et assure une veille sur le matériel adapté, n’hésitez pas à la contacter.