Le cyclisme se pratique, en loisir ou en compétition, sur quatre supports adaptés à la plupart des handicaps physiques et sensoriels : tandem pour les déficients visuels, tricycle pour les infirmes moteurs cérébraux, hémiplégiques ou traumatisés crâniens, handbike (vélo avec commande à bras) pour les personnes à mobilité réduite et vélo solo pour les déficients auditifs et autres handicapés moteurs.
L’activité se décline en 3 catégories de pratique :
Selon le degré de handicap, le cycliste utilise le maximum du potentiel musculaire du ou des membre(s) inférieur(s) pour agir sur un pédalier avec une transmission par chaîne. Le vélo est standard avec éventuellement quelques aménagements inhérents au handicap (emplacement des freins, des changements de vitesse, du pédalier…). Cette catégorie est composée de personnes amputées ou ayant une perte fonctionnelle des membres supérieurs et/ou inférieurs.
Le cycliste utilise la force des membres supérieurs pour actionner le pédalier. L’engin utilisé est à trois roues, avec propulsion manuelle avec plateaux, dérailleurs, manivelles et freinage adaptés. La pratique est dédiée aux personnes présentant des lésions médullaires ou amputées d’un ou deux membres inférieurs.
Suivant les troubles musculaires et posturaux, le cycliste a recours à un engin à trois roues comportant éventuellement des adaptations spécifiques à son handicap. Cette pratique est essentiellement réservée aux personnes ayant des troubles moteurs et de l’équilibre (IMC, hémiplégiques).
Le cycliste déficient visuel pratique en tandem avec un guide, appelé pilote.
Les personnes atteintes d’une déficience auditive pratiquent sur un vélo traditionnel, sans appareillage auditif.